Le Conseil des gouverneurs est le principal organe de décision de la BCE. Il se compose
des six membres du directoire, et
des gouverneurs des banques centrales nationales des dix-neuf pays de la zone euro.
Le Conseil des gouverneurs de la BCE
(janvier 2015)
Responsabilités
adopter les orientations et prendre les décisions nécessaires à l’accomplissement des missions confiées à la BCE et à l'Eurosystème ;
définir la politique monétaire de la zone euro. Il prend notamment les décisions relatives aux objectifs monétaires, aux taux d’intérêt directeurs et à l’approvisionnement en réserves dans l'Eurosystème, et élabore les orientations nécessaires à la mise en œuvre de ces décisions ;
dans le cadre des nouvelles missions de la BCE au titre du contrôle bancaire, adopter les décisions relatives au cadre général dans lequel sont prises les décisions concernant la surveillance prudentielle, et adopter les projets de décision complets soumis par le conseil de surveillance prudentielle en vertu de la procédure de non-objection.
Réunions et décisions
Le Conseil des gouverneurs se réunit habituellement deux fois par mois au siège de la BCE, à Francfort-sur-le-Main, en Allemagne.
Le Conseil des gouverneurs évalue les évolutions économiques et monétaires et prend ses décisions de politique monétaire toutes les six semaines. Lors des autres réunions, il examine essentiellement les questions portant sur les autres missions et responsabilités de la BCE et de l’Eurosystème. Afin de garantir la séparation entre les missions de politique monétaire et autres tâches de la BCE et ses missions de surveillance prudentielle, des réunions distinctes du Conseil des gouverneurs sont organisées.
La décision de politique monétaire est expliquée en détail lors d'une conférence de presse organisée toutes les six semaines. Le président, assisté du vice-président, préside la conférence de presse.
En outre, la BCE publie régulièrement des comptes rendus des réunions de politique monétaire du Conseil des gouverneurs avant la réunion suivante.
Quel système de rotation des droits de vote est appliqué au sein du Conseil des gouverneurs de la BCE ?
L’adhésion de la Lituanie à la zone euro le 1er janvier 2015 a entraîné la mise en place d’un système de rotation des droits de vote entre les gouverneurs des banques centrales nationales au sein du Conseil des gouverneurs.
Dans ce texte, la BCE répond à certaines questions qui sont fréquemment posées au sujet du fonctionnement et de la pertinence de ce système.
président du Conseil d’administration, Banque de Lituanie
Ilmārs Rimšēvičs
gouverneur, Banque de Lettonie
Gaston Reinesch
gouverneur, Banque centrale du Luxembourg
Josef Bonnici
gouverneur, Banque centrale de Malte
Klaas Knot
président, Banque des Pays-Bas
Ewald Nowotny
gouverneur, Banque nationale d’Autriche
Carlos Costa
gouverneur, Banque du Portugal
Boštjan Jazbec
gouverneur, Banque de Slovénie
Jozef Makúch
gouverneur, Banque de Slovaquie
Erkki Liikanen
gouverneur, Banque de Finlande
mercredi 2 décembre 2015
La tendance paraît inéluctable. Le renminbi (yuan), qui est en train de devenir une devise de règlement dans les échanges commerciaux, pourrait à terme aussi devenir la principale monnaie de réserve mondiale. Une thèse d'autant plus réaliste que Pékin ne cache pas ses ambitions en la matière.
Le 3 décembre dernier, lorsque la Society for Worldwide Interbank Financial Telecommunication (SWIFT), société spécialisée dans les transactions interbancaires, a révélé que la monnaie chinoise avait ravi à l'euro la deuxième place du podium des devises les plus utilisées dans les contrats commerciaux, la surprise a été de taille. Pour le yuan, ou renminbi (monnaie du peuple), la nouvelle a constitué une forme de consécration. Depuis, certains observateurs extrapolent, et imaginent déjà un scénario qui aurait été jugé, il y a peu, totalement invraisemblable : le dollar américain détrôné en tant que devise mondiale.
La tendance paraît inéluctable. Le renminbi va non seulement devenir une devise de règlement dans les échanges commerciaux et une devise de facturation, mais également la principale monnaie de réserve des grandes banques centrales du monde. Les trois fonctions principales d'une monnaie mondiale, que le dollar américain (qui représente à lui seul un peu plus de 60 % des réserves de change mondiales) assure sans partage depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, après avoir supplanté la livre sterling. L'histoire économique et monétaire le prouve : la domination mondiale d'une monnaie va de pair avec le leadership économique, financier, voire culturel du pays qui l'émet. Avant le règne du sterling de l'Empire britannique au XIXe siècle, le peso portugais, la piastre espagnole ou encore le franc français ont eu, eux aussi, leur heure de gloire.
Les prédictions assurant qu'un passage de témoin entre le dollar et le yuan interviendra tôt ou tard sont d'autant plus réalistes que Pékin ne cache pas ses ambitions en la matière. En octobre dernier, l'un des chroniqueurs de l'agence de presse officielle chinoise Xinhua, Liu Chang, avait appelé explicitement dans un point de vue à une « dés-américanisation » de l'économie mondiale. Fustigeant la politique de Washington, Liu Chang y militait pour l'instauration d'une nouvelle devise de réserve, amenée à remplacer le dollar dominant afin que « la communauté internationale puisse, de manière permanente, rester à l'écart de la contagion de la crise politique intérieure s'intensifiant aux Etats-Unis ». Une référence aux bras de fer permanents entre la Maison-Blanche et le Congrès sur les questions budgétaires. Le fait que la Réserve fédérale américaine monétise sa dette publique à tout-va ne laisse pas non plus d'inquiéter les autorités chinoises, à la tête de 5.000 milliards de dollars de réserves investies essentiellement sur le marché obligataire américain.
Une question de temps
L'économiste Nouriel Roubini annonce ainsi l'inéluctable : « L'Empire britannique a décliné - et la livre a perdu son statut de principale monnaie de réserve mondiale - lorsque la Grande-Bretagne est devenue un débiteur net et un emprunteur net durant la Seconde Guerre mondiale. Les Etats-Unis sont aujourd'hui dans une situation similaire. Ils accumulent d'énormes déficits commerciaux et budgétaires, et comptent sur la bienveillance continuelle de créanciers étrangers qui commencent à se sentir mal à l'aise à l'idée d'accumuler toujours plus d'actifs libellés en dollars. La chute du dollar pourrait n'être qu'une question de temps », avertit-il. Président d'AB Marchés et ex-chef économiste d'HSBC France, Antoine Brunet va plus loin, en analysant les résultats du dernier plénum du comité central du Parti communiste chinois, en novembre. Ce dernier a décidé la création de la zone de libre-échange de Shanghai, où le yuan sera convertible et le mouvement des capitaux libres. « C'est une nouvelle offensive. La Chine, patiemment, ne cesse de prendre des initiatives et de marquer des points pour mettre en cause le statut privilégié du dollar et pour substituer in fine le yuan monnaie du monde au dollar monnaie du monde. »
Il est vrai que, depuis plusieurs années, Pékin ne ménage pas ses efforts pour développer l'usage du yuan à l'international. Accords de swaps entre la banque centrale chinoise et la Banque centrale européenne, la Banque d'Angleterre et la Banque du Japon notamment; création d'un marché obligataire privé (les obligations Dim Sum) à Hong Kong, pour offrir de nouvelles opportunités d'investissement en yuan; possibilité offerte aux banques et aux entreprises étrangères d'emprunter en yuan par l'intermédiaire des places financières de Hong Kong, Singapour et Londres; accord sino-britannique pour renforcer le rôle de la City dans le négoce offshore du yuan, un marché convoité aussi par la place financière de Paris... Des tentatives ont aussi lieu au niveau des instances internationales. Lorsque la crise économique et financière de 2007-2008 a atteint son paroxysme, plusieurs leaders, dont le président français de l'époque Nicolas Sarkozy, ont appelé à une réforme du système monétaire international, et à une moindre dépendance vis-à-vis du dollar. Dans le cadre du G20, certains avancent l'idée d'introduire de nouvelles monnaies au sein du panier des droits de tirages spéciaux (DTS), cette unité de compte utilisée par le Fonds monétaire international. Sans succès jusque-là. Washington veille au salut du dollar et à ses « privilèges exorbitants », dénoncés par bon nombre d'économistes. « On le voit, globalement, la puissance géoéconomique des Etats-Unis équilibre encore celle de la Chine. Mais la dynamique est en faveur de la Chine », martèle Antoine Brunet.
John Mauldin, de Mauldin Economics, se veut, lui, plus mesuré. « La question n'est pas de savoir si le yuan va devenir la principale monnaie de réserve mondiale à la place du dollar, mais s'il va devenir une monnaie de réserve. » Et sa réponse est simple : oui, le renminbi en deviendra une. Ce n'est qu'une question de temps. Selon son analyse, la Chine va d'abord l'imposer au niveau commercial. Il est impératif d'alimenter le monde avec sa propre monnaie. Les Etats-Unis l'ont fait pendant plus de vingt ans grâce à leur déficit commercial avec les pays de l'Opep et d'Asie. « Ces dollars qui ont terminé dans les coffres des banques centrales de ces nations sont revenus financer le déficit budgétaire américain par des achats de titres du Trésor », rappelle-t-il. Mais, ce schéma va prendre fin. Depuis le début de la crise, les Etats-Unis ont fortement réduit le déficit de leur balance courante (-58 %) grâce au gaz de schiste et à la renaissance de leur industrie. « A terme, la balance courante américaine pourrait redevenir positive. La quantité de dollars offshore va donc se réduire significativement. Ce qui induit un effondrement de la liquidité dollar au niveau mondial puisque la devise américaine est présente dans 87 % des transactions de change globales. Face à cette évolution prévisible, une seule monnaie pourra suppléer le billet vert : le yuan. » En seulement deux ans, la Chine est d'ailleurs parvenue à faire passer de 0 à 18 % la facturation en yuan de ses exportations. « Il y a seulement deux ans, le yuan était une nondevise. Personne ne la négociait, personne ne la détenait. »
Considérations géopolitiques
Aujourd'hui, le yuan est devenu la neuvième devise négociée au monde, selon l'étude publiée ce mois-ci par l'European Centre for International Political Economy. Et cette internationalisation va se poursuivre. Pour que la Chine devienne un exportateur de poids de ses propres produits, il lui faut offrir des financements à ses consommateurs ultimes que sont l'Indonésie, le Vietnam et le reste de l'Asie. « Si un pays effectue 20 % de son commerce avec la Chine, il est normal que le yuan soit la monnaie de référence des contrats commerciaux », explique John Mauldin. L'étude récente de la Development Bank of Singapour (DBS) abonde dans ce sens. L'internationalisation du yuan est cruciale pour la Chine. Pékin veut éviter la répétition du scénario de 2008. « Quand Lehman Brothers est tombé, le monde entier s'est effondré instantanément et simultanément. L'Asie est tombée aussi vite, voire plus vite, que les Etats-Unis, non pas faute de demande de l'économie réelle, mais en raison d'un choc financier, un gel des financements en dollar du commerce international de l'Asie. » L'une des solutions est d'ancrer le commerce asiatique au yuan. A cela s'ajoutent des considérations géopolitiques de prestige. « Il serait irréel, alors que la Chine est devenue la nation la plus commerçante au monde, que son commerce soit encore mesuré en dollar à la fin de la décennie », relève DBS. Dans un rapport commandité par le World Gold Council, en janvier 2013, l'Official Monetary and Financial Institutions Forum (Omfif) partage cet avis : « Pour des raisons géopolitiques, de fierté nationale et de prestige, la Chine veut voir sa monnaie jouer un plus grand rôle dans le système capitaliste international. Mais il faudra un grand nombre d'années avant que le yuan ne soit un challenger crédible du dollar. Les Chinois préféreront d'abord asseoir le rôle du yuan comme devise commerciale et d'investissements. » D'autant que détrôner le dollar comme monnaie mondiale ne dépend pas du seul bon vouloir de Pékin.
La Chine peut de manière indépendante promouvoir l'internationalisation de sa devise en libéralisant un peu plus les mouvements de capitaux, en réformant le taux de change fixe entre yuan et dollar, conditions essentielles pour prétendre à un statut de devise de réserve... « Mais il faudra surtout que la communauté financière mondiale accepte que le yuan devienne la deuxième devise de réserve mondiale », constate l'Omfif. Et sur ce plan, les Etats-Unis disposent d'un atout considérable. Celui d'être une démocratie s'appuyant sur des règles de droit intangibles. « Il n'est pas assuré aujourd'hui qu'un investisseur puisse récupérer en totalité un éventuel investissement en yuan. L'environnement juridique chinois n'est pas comparable à celui des Etats-Unis », avertit un économiste. Jean-Pierre Patat, conseiller au Cépii, ne s'attend pas non plus à un bouleversement du paysage actuel. « Il faudra des dizaines d'années pour que le yuan soit en mesure de concurrencer sérieusement le dollar. A moins d'un séisme majeur comme la Seconde Guerre mondiale, qui a couronné le dollar au détriment du sterling. La Chine ne dispose pas encore d'un marché de dette publique aussi profond, diversifié et liquide que celui des Etats-Unis. » La bataille entre le yuan et le dollar pour la première place du podium s'apparente donc plus à une « Longue Marche », parsemée d'embûches, qu'à un « Grand Bond en avant ».
En savoir plus sur http://www.lesechos.fr/13/01/2014/LesEchos/21603-050-ECH_quand-le-yuan-supplantera-le-dollar.htm#kYmxzrt7iV59mKWO.99
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La FED a levé le voile et le communiqué laisse clairement la porte ouverte à une hausse des taux en décembre. Elle se donne néanmoins les deux mois pour évaluer la situation « en cherchant à déterminer s’il est approprié de relever l’objectif du taux des Fed funds lors de sa prochaine réunion, le comité évaluera les progrès –accomplis ou attendus- par rapport à ses objectifs d’une situation de plein emploi et d’une inflation de 2%. » Ce message est moins négatif que celui de la réunion de septembre et donne le sentiment que la FED se montre confiante dans la robustesse de l’économie américaine.
Les réactions de marché
La réaction des marchés a été assez immédiate avec une hausse très sensible du dollar, qui est passé de 1.1060 à 1.0930 par rapport à l’euro. Mais le mouvement le plus spectaculaire a été observé sur le marché obligataire avec un rendement du treasury 2 ans qui a bondit de quasiment 10 bp comme le montre le graphe. Et contre toute attente, vu les réactions ces derniers temps, la bourse américaine a terminé en hausse en se réjouissant du statu quo de la FED mais surtout d’une perspective de hausse de taux. Mais le paradoxe n’en est pas un, car le message de FED, qui ne semble plus s’inquiéter de la situation en Chine, a envoyé un signal d’une économie américaine en pleine croissance qui justifie pleinement une hausse des taux.
Le PIB au troisième trimestre
La première estimation du PIB au troisième trimestre aux Etats-Unis est attendue à 1.6% contre 3.9% le trimestre précédent. Ce chiffre devrait donc confirmer le ralentissement de la croissance en grande partie à cause du ralentissement de l’activité manufacturière et en particulier le secteur énergétique. La demande intérieure reste cependant solide et devrait apporter un soutien permanent à la croissance. La banque centrale de Suède à la manœuvre La BCE n’est pas la seule à encore envisager de nouvelles mesures d’assouplissement quantitatif. La banque centrale de Suède a d’ailleurs devancé cette dernière depuis quelques mois déjà en pratiquant un taux directeur négatif à -0.35%. Comme la BCE, elle avait également lancé un programme de rachat d’actifs pour 200 milliards de couronnes, et elle a décidé d’augmenter ce programme de 65 milliards de couronnes. Cette décision est justifiée par l’absence d’inflation mais aussi pour éviter de voir la couronne suédoise se renforcer par rapport à l’euro dans la perspective de nouvelles mesures de la part de la BCE. Ce document est rédigé par Bernard Keppenne, Chief Economist de CBC Banque & Assurance (www.cbc.be/chiefeco).
Progression du dollar, regain d'appétit pour les actions
17/11/2015 12:54
Le dollar s'est renforcé face aux devises du G10 et émergentes. Le regain d'appétit pour le risque a été piloté par le retournement de 1.5% du S&P 500 sur le marché des futures. Les rendements US à 10 ans ont grimpé à 2.27% pour regagner le terrain perdu récemment. L'AUD/USD a fléchi de 0.7110 à 0.7080 après la publication des minutes de la RBA. L'EUR/USD s'est affaissé à 1.065, un plus bas post-chiffres de l'emploi, et les pressions vendeuses restent lourdes. L'annonce d'un accord entre Athènes et ses créanciers sur la prochaine tranche d'aide est restée sans effet sur l'euro. Le NZD/USD a reflué pendant le plus clair de la séance pour passer de 0.6496 à 0.6453, pénalisé par la baisse des perspectives d'inflation. Les indices boursiers régionaux se sont globalement inscrits à la hausse. Le Nikkei et le Hang Seng ont gagné 1.22% et 1.42% respectivement. Le Shanghai Composite était stationnaire après avoir passé une bonne partie de la séance en hausse. La PBoC a abaissé le fixing de l'USD/CNY de 10 pips à 6.3740. Nous demeurons constructifs sur le CNY, en raison non des conditions économiques, mais plutôt des attentes d'intégration aux DTS du FMI et de la demande en résultant.
En Nouvelle-Zélande, les perspectives d'inflation à 2 ans ont reculé à 1.85% au quatrième trimestre, contre 1.94% au T3. Celles à 1 ans se sont toutefois accrues à 1.51% au T4, contre 1.46%. A Singapour, les exportations hors pétrole se sont contractées de 0.5% a/a, après une expansion de 0.3% précédemment, sous l'effet d'une baisse de la demande en produits électroniques (-3.2% a/a). Les échanges régionaux de Singapour se sont nettement tassés, signe qu'une reprise est peu probable à court terme. En Australie, les minutes de la RBA ont indiqué que les perspectives d'inflation restaient modérées, ce qui laisse une marge à un nouvel assouplissement. Elles ont donné à entendre que les conditions économiques s'étaient légèrement améliorées, l'affaiblissement de l'aussie ayant permis de compenser la baisse de la demande extérieure. Le gouverneur adjoint de la RBA Christopher Kent a par ailleurs déclaré que les prix des matières premières auraient un potentiel haussier limité, dans la mesure où la trajectoire de développement de la Chine avait changé. La tendance baissière de l'AUD/USDpersiste, laissant entrevoir un nouveau test des plus bas de septembre à 0.6896.
La journée s'annonce chargée. La séance européenne verra la publication des attentes ZEW pour l'Allemagne, anticipées à 6.0 contre 1.9 précédemment. Cependant, le récent affaiblissement des données de l'Allemagne et la morosité des échanges de ses partenaires commerciaux européens pourraient se traduire par une déception. Au Royaume-Uni, l'IPC est attendu stationnaire à -0.1% a/a (indice brut à 1.0% a/a). La baisse des pressions inflationnistes et le ton accommodant de la BoE ont reporté les attentes de relèvement des taux à 2016, aussi des chiffres faibles pourraient-ils entraîner un repli du GBPUSD à 1.5027. En Norvège, le PIB est attendu en recul à 0.1% t/t, après 0.2% t/t au T3. Une surprise à la hausse, conjuguée aux perspectives d'un assouplissement de la BCE, pourrait pousser l'EUR/NOK à la baisse à 9.1517. La séance américaine sera animée par la parution de l'IPC, qui devrait progresser à 0.2%, contre -0.2% m/m précédemment. Hors alimentation et énergie, il est anticipé en hausse à 0.2%, ce qui porterait le taux a/a à 1.9%. Enfin, la production industrielle devrait progresser à 0.1%, mettant fin à deux mois consécutif de baisse. Nous restons constructifs sur l'USD face au CHF, au CAD et à l'EUR.